L'aide à la jeunesse et ses caractéristiques

Publié le par forumdeVI

 

Le public concerné sont les jeunes de 0 à 18 ans, mais des prolongations sont possibles jusqu'à  20 ans. 

Les bébés et les enfants peuvent être pris en charge par les différents services dans le but de les protéger e cas de maltraitance, négligences, lors de conflits entre parents ou de difficultés momentanées.

Les jeunes pré-adolescents et adolescents concernés par l'aide à la jeunesse sont répartis en 2 catégories, dont le frontière est assez floue.  D'un côté, il y a les jeunes qui ont besoin d'être protégés et de l'autre, les jeunes qui ont commis des délits.  Ces faits qualifiés infractions doivent être constatés par la police fédérale ou locale et consuiront le jeune devant le juge de la jeunesse.

La fontière entre ces 2 catégories de jeunes ,'est pas toujours claires car certains gestes délinquants sont parfois le sumptôme de l'expression d'un mal-être du jeune. Il est alors qouhaitable de le protéger et de l'accompagner, au lieu de le sanctionner.  Mais par ailleures, mettre des limites à un jeune en perte de repère est indispensable pendant la période d'adolescence.  Le juge de la jeunesse sera confronté à à des choix... Tout sera donc question de dossage, d'analyse du parcours du jeune, de l'existence d'un soutien familial ou non, d'objectifs à atteindre, de place ou non dans certains services spécialisés...

 

Il existe 3 catégories de service :

 

L'aide à la Jeunesse pilote à la fois ses propres services spécialisés, mais travaille, en amont avec les services de première ligne et  demande la collaboration de structures spécialisées subsidiées par d'aures pouvoirs de tutelle.

 

Les services de première ligne travaillent en amont des services spécialisés de l'aide à la jeunesse.  C'est, par exemple, L'ONE (infirmières qui se rendent à domicile, consultations ONE pour les nourissons), les centres CPMS ( encore dénommés "centre de guidance en milieu scolaire"), les hopitaux, mais ausi les CPAS, la Police, les centres de planning familial, les centres de santé mentale, les maisons de jeunes, les établissments scolaires,..

Certains de ces services peuvent être au départ de signalements de mauvais traitements ou de difficultés familiales rencontrées par un bébé, un enfa,t ou un adolescent et enclencher l'intervention des services de protaction de la jeunesse.  Sur le terrain, ils travaillent également avec les familles afin d'éviter le placement.  Ils peuvent des difficultés, mais également accompagner et aider des familles en vue de les surmonter.

 

Les services subventionnés par la communauté française sont des services spécialisés sous la tutelle du Ministère de l'Aide à la jeunesse.  La gestion administrative et pédagogique est sous la responsabilité de la Direction générale de l'Aide à la Jeunesse. 

Ces services sont mandatés ou non.

Les services non mandatés sont les services d'aide en milieu ouvert, leur cadre de travail les amène à répondre à la demande directe des enfants et des jeunes.  Les travailleurs sociaux n'agiront donc jamais sans demande et accord explicite du jeune.  Si un adolescent, par exemple, a fugué  de chez ses parents et vient chercher de l'aide sans un service AMO.  Les travailleurs qui l'accueilleront pourront, si telle est sa demande, aider ce jeune à clarifier sa situation et à envisager des pistes de solutions mais ils ne pourront, en aucun cas, prendre contact avec la famille, sauf il s'il exprime le souhait.  Rien n'est donc fait à la place du jeune, le travail de l'éducateur consiste en l'accompagnement et le soutien du jeune.

Les autres services spécielisés sont tous mandatés ce qui signifie qu'il fat toujours passer par un service mandant qui définira le carde de travail du service spécialisé qui accompagnera le jeune.  Il n'est donc nullement question, par exemple, qu'un adolescent puisse débarquer dans un service résidentiel sans être passé par unmandant qui définira le cadre de travail du service qui hébergera ou non le jeune en question.

 

Les différents mandants de l'Aide à la Jeunesse sont le conseiller du service d'Aide à la jeunesse (SAJ), le directeur du Service de protection judiciaire (SPJ) et le juge de la jeunesse.  Ils sont habilités à prenre "des mesures" et ont chacun un rôle précis à jouer.

Les rôles de chacun :

- Le conseiller a comme tâche d'essayer de réunir le jeune et sa famille afin de clarifier la situation et de négocier une solution qui semble la plus adaptée.  Il décide des mesures à prendre, les formailiser par écrit et obtiendra la signature d'un maximum de personnes concernées.  C'est ce qu'on appelle "l'aide volontaire ou acceptée"

- Le juge de la jeunesse a pour missions d'imaginer et définir des solutions appropriiées pour les jeunes ayant commis des délits, de prendre des mesures d'urgence dans les cas e mise en danger directe d'un bébé, d'un enfant ou d'un jeune, de trancher lorsqu'il y a désaccords au sein d'une famille par rapport à des mesures proposées par le Conseiller ou lorsqu'il n'y a pas eu d'accord chez celui-ci.   Cans ce cas, ce sont des mesures de l'aide contrainte.

-Le directeur du SPJ veille à appliquer et concrétiser les décisions prises par le juge de la jeunesse en cas d'aide contrainte.  Si un juge décide, par exemple, que la mesure la plus appropriée d'aide contrainte et de protection d'un jeune consiste en un placement en institution résidentielle, le Dircteur du SPJ aura comme tâches de trouver l'institution adapter, de concrétiser et de superviser le placement.

Ces services spécialisés se singularisent également par le fait que certains d'entre eux assurent une prise en charge du jeune dans son milieu de vie, d'autres hors du milieu de vie et d'autres encore peuvent travailler hors et dans le milieu de vie.

Le projet pédagogique de certains service est prncipalement construit en vue de l'acceuil et/ou de l'accompagnement éducatif et pédagogique de jeunes délinquants (CAS,IPPJ,SPEP, centre fédéral fermé.  D'autres sont spécialisés dan sl'acceuil de bébés, d'enfants et de jeunes en difficultés à protéger (SAAE,SAIE,COO,CPA,CAEVM,AMO,...)  D'autres encore peuvent travailler sous les deux registres (COE,CAU, SAAE..)

 

Les services qui travaillent en aval moyennant un subventionnement par jeune.  il arrive régulièrement qu'un bébé ou un jeune à rpotéger soit pris en charge par des services subventionnés par la communauté Française qui ne relèvent pas de l'Aide à le Jeunesse.  Dans ce cas, les mesures ont été prises par les mandants (Conseiller SAJ, Directeur SPJ, Juge de la jeunesse) qui font alors appel à la collaboration de ces autres services moyennant un subventionnement par jeune payé par la DGAJ.

Voici quelques srvices où travaillent également de nombreux éducateurs :

* Les services d'acceuil spécielisés de la petite enfance (SASPE),

* Les services résidentiels pour jeunes (SRJ),

* Les internats scolaires,

* Les services d'accueil pour adultes en difficultés (plus particulièrement ceux appelés anciennement maisons maternelles).

 

L'IPPJ

 

Les jeunes acceuillis sont, en principe, tous âgés au minimum de 12 ans et de maximum de 18 ans (avec excpetion en deça de 12 anset au-delà de 18 et jusqu'à 20 ans maximum).

La prise en charge en milieu éducatif ouvert est réservée à des jeunes poursuivis pour des faits qualifiés "infraction".  Il s'agit plutôt de primo délinquants, mais dont le délit est significatif.  Ce sont des adolescentsqui se situent entre l'état d'enfant et de l'état d'adulte, en quête de leur identité.  Ils n'ont pas voulu faire comme tout le monde.  Ils ont voulu donner l'impression d'être quelqu'un.   Ils ont tenté des expériences, montré leur difficultés à respecter des limites et se sont retrouvés placés par un magistrat.  Par leur acte, parfois significatif d'un mal de vivre, ils tentent de communiquer, mais peu^t-être aussi de connaître le bonheur car, le message que fait passer notre société de consommation, est que reconnaissance et bonheur passent par la possession d'objets.

D'autres sont des usagers multirécidivistes des mesures d'aide ou de placement et de délinquances sérieuses ou répétitives.  Certains sont des jeunes délinquants dont on peut craindre que, devenus adultes, ils poursuivent sur cette voie.  Les actes délictueux des garçons, souvent liés à la toxicomanie, s'accompagnent d'actes de violences et se concrétisent par des vols.  Quant aux filles, elles font aprtie de bandes et de groupes de jeunes toxicomanes et peuvent avoir un long parcours de fugue.

Le régime éducatif fermé (jeunes de plus de 12 ans) est exclusivement destiné à des jeunes poursuivis pour un fait qualifié "crime" ou "délit" comme les homicides, agressions, viols,...  La mission de garde revêt une dimension éducative et pédagogique.  En aucun cas, les institutionspublic à régime fermé ne peuvent fonctionner sous la forme de prisons déguisées, de lieux de détention préventive camouflée.  Nous retrouvons ici des jeunes qui pésentent le même type de délinquance que celui des jeunes acceuillis en régime ouvert, mais en plus fort.  L'aspect répétitif est davantage marqué et la dangerosité est plus présente encore.  Souvent le jeune est placé en section fermée lorsqu'n ne sait plus très bien comment faire.  La société se trouve démunie et il est alors indispensable de contenir ce jeune, de le limiter dans ses actions.  C'est comme une dernière chance, un ultime essai.

 

AMO

 

Les services d'aide en milieu ouvert sont subsidiés par l'administration de l'Aide à la Jeunesse.  Il travaille sans mandat, à la demande du jeune et en le maintenant de son milieu de vie.  L'AMO touche surtout des adolescents et des jeunes adultes qui viennent sans obligqtion ou contrainte extérieure, ils sont souvent envoyés par le CPAS, SAJ, la famille.  Certains AMO focalisent une grande partie de leurs actons sur la petite enfance en orgaisant des activités pour ce public, une école de devoirs, un travail familial avec des aprents ayabt des jeunes enfants... C'est aussi le bouche à oreille et d'autres lieux d'acceuil et d'écoute qui conduisent les jeunes à entrer en contcat avec les AMO.

 

Le travail éducatif et son environnement.

 

1. Un travail de prévention : les services d'aide en milieu ouvert travaillent dans le sens d'une prévention à l'encontre de l'ensemble des probmèmes rencontrés par les jeunes (difficultés au iveau scolaire, familial, maltraitance, exclusion, délinquance,..)

Mener un travail de prévention, c'est aussi venir en aide aux jeunes qui vivent dans des conditions tellement précaires et défavorisées qu'ils pourraient être amenés à utiliser la délinquance pour survivre.

L'action menée ici est essentiellement préventive et s'attache à faire face à des carences tant matérielles qu'affectives.  Pour les jeunes immigrés, elles trouvent, entre autre, leur source dans un conflit de loyauté entre la culture d'origine et celle du pays d'acceuil.  La problématique prend aussi naissance en réaction aux difficultés familiales (pauvreté, alcoolisme des parents, violence, drogue), en réction à l'absence de perspectives d'avenir professionnel, à l'image négative de soi ou aux autres blessures nacrissiques.

 

2. Un travail dans un milieu de vie : les AMO travaillent avec les jeunes dans leur milieu de bie qui peut être considéré à la fois comme étant la famille, le quartier, l'école, le lieu de travail  ainsi que les institutions en général.

 

3. Un travail diversifié : parmi les tâches prioritaires menées par les travailleurs sociaux des AMO, on retrouve les axes d'interventions suivants :

* aider les jenes dans leurs rapports familiaux et faire en sorte d'éviter les ruptures familiales,

* apprendre aux jeunes à communiquer de manière non-violente,

* interpeller les pouvoirs politiques à propos des problématiques rencontrées,

* proposer une permancence sociale pour les jeunes,

* permettre aux jeunes de réaliser leurs projets,

* permettre aux jeunes d'établir de nouvelles relations avec d'autres jeunes,

* accompagner les jeunes lors des démarches administratives,

* mettre en place des dispositifs qui visent à réduire le décrochage scolaire,

* accompagner les jeunes dans leurs rapports avec les services sociaux et avec la justice,

* orienter les ejunes vers des services d'aide,

* aller à la rencontre des jeunes dans la rue,

* mettre en place des dispositifs qui visent à faire se rencontrer les habitants du quartier,...

 

4. Un travail selon trois axes :

*  L'aide individuelle est définie comme une aide sociale et éducative.  elle vise à développer l'épanouissement personnel du jeune dans son environnement social et familial, afin de prévenir la rupture ou toute dégradation de situation de rupture avec cet environnement. 

C'est un travail d'écoute, d'accompagnement, d'orientation et d'intervenetion socio-éducative.

elle vise à soutenir le jeune dans la mise en oeuvre de projets personnels et à le préparer à l'exercice d'une autonomie et d'unecitoyenneté responsable.

L'aide individuelle peut uniquement être sollicitée auprès du service par le jeune, sa famille ou une personne proche du jeune ou de sa famille.  Le service intervient de manière non-contraignante.

* L'action communautaire participe à une action contre les mécanismes de marginalisation et d'exclusion sociale.

Le service initie ou développe des actions concrètes sur l'environnement sociale pour apporter une réponse globale à des problèmes individuels et développer une dynamique de réseau et de communication sociale.

* L'action collective vise à induire, élaborer et apporter avec les jeunes et en interaction avec leur environnement sociale, des réponses collectives à es problèmatiques globales ou individuelles.

L'intervenetion est centrée sur la "pédagogie du projet" pour restaurer ou développer une dynamique de solidarité sociale et de prise de responsabilité de jeunes d'une part, de leur environnement, d'autre part, l'un vis-à-vis de l'autre.

L'action collective offre aux jeunes en difficultés les capacités de conception et le smoyens de réaliser des projets permettant la sociabilisation et valorisation de soi et susceptibles d'être à termes gérés de manière autonome.

 

Bientôt, je complèterai cette partie pr Les SAAEet des différernts services résidentiels, des ASIE,COE, SPEP, et les centres de jour.

 

 

 

 

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